BIOGRAPHIE

L’imaginaire est toujours hanté par la vie.

Bruno Prêtet est apparu dans le faste des années cinquante à Paris.
Comme l’indique son signe astral, il est doux et sensible.
Au sixième ciel, depuis la fenêtre de sa chambre, il observe chaque jour le sommet de la Tour Eiffel
tel un phare et il rêve de naviguer sur les mers du monde entier…
Un jour, dans la jungle des livres qui peuplent l’appartement, il découvre un ouvrage rempli
de gravures d’Albrecht Dürer…
C’est la révélation et le début d’une aventure autodidacte tracée en noir et blanc.
Enfant, il aime regarder tourner son train électrique, la route en 4L jusqu’à l’Océan…
Il adore monter sur la plateforme arrière de l’autobus et manger sa «Tête de nègre» le mercredi.
Il grandit avec Zorro, Ivanhoé, Tintin, Gaston Lagaffe, les Rubriques à Brac de Gotlib et les gags en stock
en écoutant ses nombreux vinyles pop.
Adolescent, il préfère se diriger «en musique et en Zeppelin» vers les côtes anglaises plutôt que de s’échouer
paradoxalement à l’école de voile des Glénans.
Plus tard, après que ses cheveux longs soient bien raccourcis, quelques mois de caserne et d’idées noires,
il prépare l’entrée à l’Ecole d’arts graphiques des Gobelins à Paris d’où il sortira diplômé.
En parallèle il apprend les techniques de la gravure.
Dans les années 80, adieu capitale, bruit et pollution…
C’est le retour à la nature, l’arrivée dans le Lot: «On dirait le sud» !
Il y installe son atelier et achète une presse à graver.
Grâce à «l’eau-forte», il libère une expression imaginaire, influencée par des «Maîtres du Fantastique»
tels qu’Albrecht Dûrer, Brueghel, Jérôme Bosch, Max Klinger, Salvador Dali, Philipe Molhitz…
Dès 1982 il expose ses oeuvres.
Cinq années plus tard il s’installe à Toulouse, la réalité l’a rattrapé.
Après plusieurs expériences dans la communication et la publicité,
il devient graphiste et illustrateur indépendant.
Depuis 2007, il se consacre pleinement à ses dessins, qui ont pris bien des couleurs !